Agoraphobie : définition, causes, test, symptômes, traitement

Selon les chiffres de la Haute Autorité de Santé, l’agoraphobie toucherait entre 0,6% et 1,8% des adultes de 18 à 65 ans en France, avec un ratio de 2 femmes pour 1 homme. Le mot agoraphobie vient du mot agorá qui signifie “place publique” et du mot phóbos qui signifie peur. Le terme désigne donc la peur de tout lieu donc il est impossible de sortir.

“L’agoraphobe craint de ne pas pouvoir s’enfuir et de périr dans une situation qu’il imagine dangereuse.”, explique Maria Hejnar. Les lieux appréhendés peuvent être très différents les uns des autres, il peut s’agir aussi bien d’espaces ouverts que de lieux confinés ou fréquentés par la foule. “Les personnes atteintes d’agoraphobie peuvent se sentir angoissées dans divers moyens de transport, tels que la voiture, l’autobus, ou l’avion. L’agoraphobe craint également les lieux très fréquentés, les espaces clos tels que les magasins et les cinémas, les ascenseurs ou les ponts.”, détaille la psychologue.

Comme toutes les phobies, l’agoraphobie est une des manifestations de l’anxiété. “La phobie n’est pas une simple peur. La phobie est une peur irrationnelle, injustifiée.”, rappelle Maria Hejnar. Quel que soit l’objet de la phobie, le mécanisme qui sous-tend la phobie est le même : l’objet de la phobie sert à accrocher l’angoisse existante.

“L’angoisse liée aux conflits intérieurs du sujet va se fixer sur l’objet phobogène comme sur un paratonnerre. De ce fait l’objet devient perçu comme dangereux en dépit de toute logique. La phobie sert (...)

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