Algues rouges, vertes : quelles sont les vertus de ces superaliments ?

Appréciées de longue date dans les plats traditionnels japonais (nori en makis, wakamé en soupe miso, kombu en bouillon dashi…), elles sont désormais vendues en version prêtes à cuisiner, fraîches, en saumure ou surgelées. Proposées aussi sous forme de paillettes, elles s’utilisent comme des condiments et s’invitent dans la composition de nouveaux produits : tartinables, conserves de poissons, tartares, etc. Devenues incontournables dans nos assiettes, elles sont aussi bénéfiques pour la planète : les chercheurs du Centre d’Etude et de Valorisation des Algues (CEVA) rappellent en effet qu’elles captent du gaz carbonique et que leur culture, qui se développe en Bretagne, ne nécessite ni engrais, ni pesticides.

Nori et dulse regorgent de galactanes, de porphyranes et de xylanes, des fibres spécifiques qui favorisent la croissance de bonnes bactéries au sein du microbiote intestinal. Elles sont parfaites pour booster le transit et les défenses immunitaires. Elles constituent également une bonne source de manganèse anti-oxydant.

Comment les consommer ?

Les feuilles de nori servent à confectionner les makis et les onigiris japonais. La dulse s’accorde bien avec les œufs et les légumes. Sous forme de paillettes, leur saveur prononcée peut relever des salades ou des papillotes de poisson.

Une pincée (1 g) de wakamé ou de kombu déshydraté fournit 22 à 32 fois l’apport quotidien conseillé en iode, pour le haricot de mer c’est 100%. Pour éviter la surdose, Hélène Marfaing, ingénieur agronome (...)

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