Alice Detollenaere évoque l'influence de son cancer du sein sur son couple avec Camille Lacourt
Alice Detollenaere a appris qu'elle avait un cancer du sein fin 2019.
Heureusement suffisamment tôt pour une prise en charge sans chimiothérapie, mais avec une double mastectomie. Et si la dernière campagne de prévention de l'association Ruban Rose fait intervenir Camille Lacourt, le compagnon de la mannequin, ce n'est pas un hasard.
Les aidants, « piliers de l'équation », ont un rôle crucial pour traverser l'épreuve de la maladie, et l'ancien nageur a été un soutien sans faille pour l'ex-Miss Bourgogne, comme elle l'a révélé à Gala.
« Ce n'était pas forcément évident pour Camille d'être la figure de cette campagne car c'est un sujet qui n'est pas facile pour nous » a-t-elle concédé en introduction.
Car la maladie « chamboule tout » et amène son lot de doutes. « En disant à Camille que j'avais peur qu'il ne me trouve plus belle, je ne me suis jamais sentie autant à nu », poursuit-elle. « J'avais tellement de peurs. La pire chose qui pouvait m'arriver est qu'il ne m'aime plus. Lorsque je lui en ai parlé, il a rigolé. Il m'a dit que même si je n'avais plus de sein ou de cheveux, il continuerait de m'aimer. »
Au contraire, l'ancien champion s'est montré « très confiant et ne cessait de me dire que tout irait bien ». Pourtant, comble du malheur, « à cette époque-là, on n'avait pas du tout de sous. Cela a été très difficile pour Camille dans son après-carrière. Il s'est fait avoir par pas mal de personnes », confie celle qui a même fait annuler sa première opération par manque de moyens financiers.
« Notre couple a été mis à rude épreuve », révèle-t-elle. « Comme il était resté avec moi parce que j'étais malade, je me suis demandée s'il allait aussi rester avec moi comme je vais mieux. C'était très bizarre. »
Une thérapie de couple et un bébé plus tard, Marius, né en 2021, tout va beaucoup mieux. « Je savais que ce serait l'homme de ma vie à cette époque-là. Je me suis dit que si on avait survécu à cette épreuve, on pouvait résister à pas mal de choses », conclut Alice Detollenaere.