Alimentation des 0-3 ans : les parents ne respectent pas les recommandations

La Société Française des Aliments de l’Enfance (SFAE) ressort de cette sixième enquête quatre points importants.

1. Une baisse de l’allaitement : en 2013, le taux d’allaitement était de 62 %, il n’est plus que de 55 %, soit une baisse de 7 %. C’est beaucoup. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de 6 mois, puis en complément d’une alimentation diversifiée.

Toutefois, s’il y a moins de bébés allaités aujourd’hui, ils le sont un peu plus longtemps qu’en 2013 : jusqu’à 6,4 mois. La raison ? Il se peut que le télétravail ait pu permettre aux mères de concilier leur activité professionnelle avec l’allaitement de leur bébé. On constate, cependant, que ce sont surtout les mères d’un premier enfant qui n’allaitent pas. Pourquoi ? « Pour les bébés nés en 2021, la Covid-19 a pu entraîner un manque d’accompagnement, avec des mères se retrouvant en difficulté assez rapidement et abandonnant l’allaitement en sortant de la maternité », explique Amandine Rochedy, sociologue à l’université de Toulouse-Jean Jaurès.

2. Une introduction trop précoce du lait de vache : pour les bébés nourris au lait infantile, les mères respectent les préconisations dans les âges de passage aux différentes catégories (1Er âge, 2e âge…). Malgré tout, trop de bébés consomment trop tôt du lait de vache. Un quart des petits entre 1 et 2 ans...

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