Des aliments plus chers mais de moins bonne qualité ? 3 nouveaux produits épinglés par le phénomène de "cheapflation"

Payer plus cher pour une moindre qualité. C'est le principe utilisé par les industriels ces dernières années, et plus particulièrement depuis le début de l'inflation galopante sur les produits alimentaires, pour augmenter leurs marges. Le phénomène de cheapflation (contraction de "cheap", signifiant "bon marché" en anglais et "inflation") n'est pas nouveau, mais il s'est accentué depuis le début de l'inflation en France, explique l'association de consommateur Foodwatch sur son site Internet, le 6 février 2024. Ce mercredi 17 avril 2024, l'organisme a identifié trois nouveaux produits touchés par la cheapflation. Il s'agit de l'escalope cordon-bleu Le Gaulois (LDC) chez Leclerc, les hachés à poêler au jambon de Fleury Michon chez Carrefour et les desserts à la vanille Siggi's skyr (Lactalis-Nestlé) chez Super U. Le produit Fleury Michon est également touché par un phénomène de shrinkflation, assure l'organisme.

Ces trois produits viennent ainsi s'ajouter à la (longue) liste de produits touchés par la cheapflation ces derniers mois. En février 2024, six produits de consommation alimentaire avaient été pointés du doigt par l'association : les bâtonnets de surimi Fleury Michon, le colin d'Alaska à la Bordelaise Findus, le poulet rôti en cocotte Bordeau Chesnel, la mayonnaise fins gourmets Maille, les cookies Milka ainsi que les chocolats After Eight. Dans son communiqué, l'association a publié les justifications des marques interpellées : "Nous avons interpellé les fabricants, qui (...)

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