Allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie : comment l'obtenir ?

Accompagner une personne en fin de vie demande un investissement considérable. Lorsque la situation l’exige, les aidants peuvent être amenés à réduire partiellement leur activité professionnelle, ou même à arrêter purement et simplement de travailler pendant un temps. Un sacrifice financier qui peut être en partie compensé par l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

L’AJAP peut être versée aux salariés dans le cadre du congé de solidarité familiale. Mais elle peut également être octroyée aux demandeurs d'emploi indemnisés par France Travail, aux travailleurs non-salariés, aux exploitants agricoles, aux professions libérales et aux ministres des cultes.

Le salarié perçoit l’AJAP s’il bénéficie d'un congé de solidarité familiale ou s'il a transformé son congé de solidarité familiale en période d'activité à temps partiel. L’accompagnement doit impérativement être effectué au domicile de la personne malade, chez l’accompagnant ou un tiers, au sein d’un Ehpad, mais pas à l’hôpital. Il peut s'agir d’un ascendant, d’un descendant, d’un frère ou une sœur, d’un conjoint (concubin, partenaire lié par un pacs, époux ou épouse), d’une personne ayant désigné l’aidant comme personne de confiance.

Au 1er janvier 2024, le montant de l’AJAP est fixé à 63,34 € par jour. Il est en revanche fixé à 31,67 € par jour si le salarié a transformé son congé de solidarité familiale en activité à temps partiel. Cette aide est versée de manière journalière, dans la limite maximale (...)

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