Alzheimer : un nouveau test sanguin pourrait détecter le risque à un stade précoce selon une étude

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui résulte d’une destruction des neurones, d’abord au niveau de l’hippocampe, structure cérébrale essentielle pour la mémoire, puis qui s’étend au reste du cerveau et qui peut aboutir à une perte progressive d’autonomie du malade. Cette dégénérescence cérébrale est due à l’atteinte de deux molécules : le peptide bêta amyloïde et la protéine tau. 1,2 million de personnes sont concernées par ce trouble en France, selon le site de l’Assurance Maladie.

Il est crucial de repérer au plus tôt les premiers signes de la maladie afin de mettre en place les soins pour retarder son apparition et préserver au plus longtemps la qualité de vie du malade. Aujourd’hui, le diagnostic passe par une série de tests, dont des examens d’imagerie cérébrale afin d’observer d'éventuelles anomalies du cerveau, mais également une analyse du liquide cérébrospinal grâce à une ponction lombaire, ce qui peut s'avérer invasif et coûteux pour les patients rappelle la Fondation Recherche Alzheimer.

Une étude publiée le 22 janvier 2024 dans la revue JAMA Neurology a mis en évidence un nouveau test de dépistage potentiel qui recherche dans le sang un biomarqueur appelé p-tau217. Ce biomarqueur augmente en même temps que d’autres protéines nocives qui s’accumulent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, telles que la bêta-amyloïde ou tau. Pour déterminer l'efficacité de ce test, les chercheurs ont analysé les résultats de 786 personnes (...)

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