Un an après la mort de son fils, Yannick Alléno se bat pour la création d’un « homicide routier »

Antoine Alléno, fils du chef triplement étoilé Yannick Alléno, est mort le 8 mai 2022, percuté par un chauffard en plein Paris. Depuis son père se bat pour faire évoluer la loi et instaurer un délit « d’homicide routier ».

« Homicide involontaire, pour les familles, c’est dur à entendre » confie Yannick Alléno dans les colonnes du « Figaro ». Un an après la mort de son fils Antoine, percuté par un chauffard alors qu’il était à l’arrêt à un feu rouge, le chef étoilé mène un combat acharné pour la mémoire de son fils.

Il a fondé l’association Antoine Alléno avec son ex-femme Isabelle, pour venir en aide aux familles de victimes d’accident de la route et apporter une aide financière ou un soutien psychologique face à une prise en charge qu’il juge déshumanisée.

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Au-delà de la prise en charge des survivants, le chef souhaite aussi que la loi évolue pour les conducteurs responsables de ces accidents. « Quand on est un chauffard, on ne peut pas ignorer qu’on peut être dangereux et tuer au volant d’un véhicule à moteur », explique-t-il.

C’est pourquoi il réclame la création d’un délit d’homicide routier : « On sait que, quand on consomme des substances, qu’on vole des voitures, qu’on refuse d’obtempérer, on devient un délinquant en puissance, et, en cas d’accident mortel, on doit en répondre comme si c’était un acte volontaire ».

Un combat partagé par son ex-épouse. En février dernier, elle s’était exprimée sur BFMTV à la suite du grave accident de la route provoqué par Pierre Palmade, alors sous l’emprise de...

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