Anaïs Bouton : « Je n’étais pas fan de Sandrine Rousseau, maintenant je veux l’épouser. »

Elle a longtemps joué les arbitres des débats Zemmour/Naulleau sur Paris Première, Anaïs Bouton propose aujourd’hui, sur RTL, le podcast « Tenaces ». Elle y reçoit des femmes qui ont en commun d’être particulièrement opiniâtres.

Anaïs Bouton a été directrice éditoriale et directrice des programmes de Paris Première, avant de prendre les manettes de l’émission « Zemmour et Naulleau » pendant sept ans. Elle y co-anime aujourd’hui « Ne nous fâchons pas », et présente le club des correspondants étrangers "Ils refont la France", sur RTL. Anaïs Bouton, journaliste, mais aussi femme « passionnée par les femmes, les sherpas du siècle », nourrissait depuis longtemps le désir de leur consacrer une émission. Elle propose aujourd’hui de mettre en lumière celles qui ne lâchent rien, dans le podcast « Tenaces » sur RTL. Elle reçoit, au fil des épisodes, une palette éclectique de personnalités à la détermination hors norme, de Rachida Dati à Rachel Keke en passant par une ex-négociatrice du RAID, venues raconter leur parcours, les obstacles rencontrés et leur façon de les contourner.

ELLE  : Comment vous est venue l’envie de devenir journaliste politique ?

Anaïs Bouton : Mes parents ont été les premiers bourgeois bohèmes que j'ai connus. Ils étaient de gauche et enchantés de l’élection de Mitterrand ! Le 10 mai 1981, ma mère m'a emmenée au siège de journal le Nouvel Obs. C’était la liesse totale. Jean Daniel (fondateur et éditorialiste du Nouvel Obs, ndlr) m'a serrée dans ses bras en hurlant : « Voici la France de demain ! ». La semaine suivante, je suis allée voir mes grands-parents, qui eux, étaient au contraire effondrés par le résultat de...

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