Angine, toux : l’ANSM rappelle pourquoi il faut préférer le paracétamol aux anti-inflammatoires en cas d’infection courante

Ibuprofène, naprofène, kétoprofène... Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments qui permettent de réduire les symptômes liés à une inflammation. L'Assurance maladie précise cependant qu'ils ne sont pas "sans risque" pour la santé et qu'ils peuvent engendrer de nombreux effets secondaires.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) vient d'ailleurs de publier une mise en garde concernant ces traitements : plusieurs cas de "complications infectieuses", dont certaines avec une issue malheureusement "fatale", ont été recensés chez des adultes et des enfants ayant pris des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ces signalements ont notamment été faits dans un contexte de "recrudescence des infections invasives à streptocoques A".

Les autorités sanitaires déconseillent donc d'utiliser ces médicaments en cas d'infection "courante" comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une infection pulmonaire ou encore un problème dentaire. En effet, ils peuvent "masquer" certains symptômes, ce qui peut conduire à un "retard de diagnostic et de prise en charge".

Alors, par quoi vaudrait-il mieux les remplacer ? "Privilégiez l’utilisation du paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre", écrit l'ANSM sur son site. Elle rappelle également que si la température d'un enfant ne dépasse pas 38,5°C, il n'est pas nécessaire de lui donner un comprimé. L'installer dans une pièce fraîche et aérée et lui donner souvent à boire peuvent aider à (...)

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