Anne Hidalgo dénonce les fermetures de classes massives dans les écoles et collèges parisiens

Plus de 200 classes d’écoles et de collèges vont fermer leurs portes à Paris en 2023. En cause, une baisse démographique et des suppressions de postes "sans précédent". Parents, enseignants et élus protestent contre la décision. La maire de Paris Anne Hidalgo interpelle le ministre de l'Éducation nationale.

« Non aux fermetures de classe », tel est le slogan brandi sur le fronton de dizaines d’écoles parisiennes depuis quelques semaines. Pour la rentrée 2023, des fermetures de classes ont été annoncées pour donner suite aux nombreuses suppressions de postes dans le corps enseignant, raconte le journal « Le Monde » ce dimanche 19 février. Pour protester contre cette mesure polémique, des rassemblements sont régulièrement organisés à proximité des établissements. Une mobilisation soutenue par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Suppression de postes en masse et baisse de natalité

En tout, on compte 155 postes retirés en primaire et 182 dans le secondaire. Le rectorat a prévu la disparition de 162 classes en primaire, soit 3% de la totalité. Dans le secondaire, une cinquantaine de classes vont disparaître et une dizaine au niveau du lycée. « C’est sans précédent, même pendant les années Sarkozy on n’en fermait pas autant d’un coup », a déploré Audrey Bourlet de la Vallée du SNUipp-FSU Paris, auprès du journal « Le Monde ».

Une telle hécatombe aurait une explication démographique, selon le rectorat. En clair, la baisse de la natalité sur tout le territoire, mais particulièrement dans la capitale, seraient à l’origine de cette décision. En l’espace de dix ans, Paris a perdu 27 500 élèves dans le premier degré, dont près de 14 000 entre 2019 et 2022. La FCPE, l’association de parents d’élèves dénonce une...

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