Anti-stress et compagnon de nuit : le nounours est au cœur de l'exposition « Mon ours en peluche » au musée des Arts décoratifs, à Paris

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Pause tendresse au musée des Arts décoratifs, à Paris, où l'exposition « Mon ours en peluche »* réveille notre lien indéfectible à ce jouet pas comme les autres.

« Le mien s'appelle Junglé, affirme Ewen, 25 ans. Cet ours en peluche a appartenu à mon père, qui l'a sauvé de la poubelle quand ses parents ont voulu l'y jeter et a décidé qu'il reviendrait à son enfant. Ça a donc été ma première peluche, la plus moche de toutes mais celle que j'aimais le plus. Elle avait tellement été utilisée que la forme de sa tête épousait parfaitement la courbe de mon cou. Pour moi, c'était comme un petit frère dont je prenais soin. Il a aussi représenté une présence paternelle quand mes parents se sont séparés. » Doux et sucré tel du miel, ce témoignage ? Comme chaque fois que l'on parlera de nounours, pardi ! Il sufft de l'évoquer pour voir un sourire se dessiner sur le visage de tout interlocuteur, même si celui-ci est un ours mal léché !

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Nous-Nours

« Dans le bestiaire des peluches, l'ours est roi, affirme Anne Monier-Vanryb, commissaire de l'exposition. S'il trône sur les lits des chambres d'enfant, c'est bien parce que, dès l'Antiquité, il y a eu une forte identification de l'homme à l'ours. C'est l'animal dans lequel on peut le plus se retrouver. Nous avons des caractéristiques communes : il peut se tenir debout, nous possédons le même régime alimentaire (omnivore) et, pendant la préhistoire, nous avons partagé les mêmes cavernes. » La colocation avec un ursidé crée...

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