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Anxiété, dépression : la mélatonine réduirait le risque d’automutilation chez les jeunes

À l’heure où la santé mentale des jeunes semble plus dégradée que jamais, la communauté scientifique et médicale se met en quête de solutions concrètes pour mieux les prendre en charge.

Dans une nouvelle étude scientifique, parue dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry (Source 1), des chercheurs indiquent que la mélatonine, hormone du sommeil, pourrait réduire le risque d’automutilation chez les jeunes gens en proie à l’anxiété ou à la dépression.

Hormone clé du cycle veille-sommeil, la mélatonine est en vente libre en France, et couramment prescrite contre les troubles du sommeil. « Étant donné le lien établi entre les problèmes de sommeil, la dépression et l’automutilation, nous avons voulu explorer si le traitement médical du sommeil est associé à un taux plus faible d’automutilation intentionnelle chez les jeunes », a déclaré le Dr Sarah Bergen, coauteur de l’étude, dans un communiqué (Source 2), pour expliquer cette démarche.

Un risque d’automutilation diminué de moitié

L’étude a été menée auprès de 27 575 enfants et adolescents âgés de 6 à18 ans, à qui de la mélatonine a été prescrite. Plus de 87 % des participants avaient au moins un trouble psychiatrique au début de l’étude : un trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH), un trouble anxieux, une dépression ou un trouble du spectre autistique. Le risque d’automutilation a été estimé en comparant la fréquence au cours du dernier mois sans mélatonine...

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