Après un accouchement à domicile, un couple se voit retirer la garde de ses deux enfants

La juriste Marie-Hélène Lahaye raconte sur Twitter l’histoire de jeunes parents qui auraient subi une injustice administrative ayant conduit à un retrait de la garde de leurs deux enfants.

« Voici comment la mairie de Vitré (Ille-et-Vilaine), dirigée par Isabelle Le Callenec, organise le rapt d’un nouveau-né et d’un enfant de 2 ans pour punir leur mère d’avoir choisi ses conditions d’accouchement. » C’est ainsi que débute le long fil Twitter de Marie-Hélène Lahaye qui relate l'histoire de Noémie et Raphaël. Ce jeune couple, parents de la petite Nausicaa (2 ans), et tout récemment de Lou, s’est vu, comme le rapporte la juriste dans ses tweets, enlever provisoirement la garde de ses enfants.

Ce qui semblerait être reproché aux parents pour justifier une telle action : leur choix d’avoir procédé à un accouchement non-assisté, c’est-à-dire à un enfantement à domicile, sans assistance médicale. Un choix « parfaitement légal », précise la juriste qui invoque l’article 56 du Code Civil : « La naissance de l'enfant sera déclarée par le père, ou, à défaut du père, par les docteurs en médecine ou en chirurgie, sages-femmes, officiers de santé ou autres personnes qui auront assisté à l'accouchement ; et lorsque la mère sera accouchée hors de son domicile, par la personne chez qui elle sera accouchée. L'acte de naissance sera rédigé immédiatement. »

Or, rapporte Marie-Hélène Lahaye, le père aurait essuyé un premier refus d’enregistrer la déclaration de naissance à l’état civil. Revenu le lendemain en présence de sa compagne et de son bébé, le père serait finalement parvenu à...

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