Après le procès de Mazan, des "groupes de conversations sur le viol" pouvant rassembler jusqu'à 70 000 membres viennent d'être révélés

Le 19 décembre, dernier jour du procès de l'affaire Pelicot, The Telegraph a révélé les résultats d'une enquête allemande. Des groupes de conversation ont été découverts, dans lesquels des hommes s'échangent des images et des conseils pour violer les femmes y compris celles de leur famille.

Le chapitre de l'affaire Gisèle Pelicot vient à peine de se refermer qu'une autre affaire de viols de masse s'ouvre. Le 19 décembre, on vous le disait dans cet article, le verdict du procès dit des viols de Mazan a été prononcé. Pour rappel, ce procès a mis 51 hommes sur le banc des accusés pour avoir sédaté et violé Gisèle Pelicot avec l'aide de son mari Dominique Pelicot. Le jour-même, le journal anglais The Telegraph révélait qu'une enquête menée en Allemagne avait mis au jour des groupes de "conversation sur le viol".

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Jusqu'à 70 000 membres par groupe

L'existence de ces "conversations sur le viol" a été découverte au cours d'une enquête d'un an menée par la chaîne allemande ARD et le collectif d'investigation "STRG_F". Selon le Telegraph, ces groupes peuvent rassembler jusqu'à 70 000 hommes issus de plusieurs pays différents. Leurs conversations se déroulent donc en anglais sur l'application de messagerie cryptée Telegram. C'est là qu'ils s'échangent des images, des vidéos, mais aussi des conseils sur les différentes manières de parvenir à violer une femme.

Echo sordide à l'affaire Pelicot, certains expliquent comment sédater une femme pour la violer et évoquent même le fait d'agresser...

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