Après Mazan, un réseau de 70 000 hommes échangeant des « conseils » sur la soumission chimique révélé

Après l'affaire Mazan, une enquête d'un collectif allemand expose un groupe Telegram de 70 000 hommes échangeant des méthodes de soumission chimique.

Après l’affaire des viols de Mazan, une enquête menée par le collectif de recherche allemand STRG_F révèle l’existence d’un groupe Telegram réunissant plus de 70 000 hommes échangeant des méthodes de soumission chimique et des techniques pour violer des femmes. Cette découverte met en lumière les dangers liés à l'absence de modération sur la plateforme, déjà mise en cause par la justice française.

L’écho du procès des viols de Mazan a largement dépassé les frontières françaises, incitant d’autres pays à prendre conscience de l’ampleur du fléau que constitue la soumission chimique. En Allemagne, une enquête menée par le collectif de recherche allemand STRG_F, a permis de découvrir l’existence d’un groupe sur le service de messagerie Telegram, où plus de 70 000 utilisateurs échangeaient des informations sur des techniques de viol et d’agression sexuelle, ainsi que sur les moyens d’obtenir de la drogue.

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Entre eux, ces hommes communiquaient principalement en anglais et semblaient provenir de différents pays, révèle encore le quotidien suisse « Blink ». Ce travail colossal est l’aboutissement d’une année d’infiltration au sein de ce groupe de discussions.

Où se procurer drogues déguisées en produits cosmétiques

Les contenus les plus choquants partagés en ligne sont sans limite : du récit de leurs viols détaillé aux photos et vidéos des agressions, en passant par le partage de magasins vendant des stupéfiants déguisés en produits capillaires… Dans certains cas, des hommes ont même affirmé avoir abusé de femmes de leur entourage, parfois des « partenaires », d’autres fois des sœurs ou des filles.

Dans un cas de figure notamment, un Allemand a déclaré qu'il comptait endormir sa femme et la...

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