Argentine : pourquoi Javier Milei est un danger imminent pour les droits des femmes ?
Élu président de l’Argentine avec 56% des suffrages dimanche 19 novembre 2023, l’économiste ultralibéral Javier Milei est un danger imminent pour les droits des femmes.
« Le Ministère des Femmes, du Genre et de la Diversité : dehors ! », « le Ministère de la Santé : dehors ! », « le ministère de l’Environnement et du développement durable : dehors ! ». Dans une vidéo publiée sur Twitter, le nouveau président argentin Javier Milei, fraîchement élu dimanche 19 novembre, donne le ton de ses quatre prochaines années de mandat à la tête du pays d’Amérique du Sud. Comparé à de nombreuses reprises à l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro et à Donald Trump, Javier Milei est notamment anti-avortement et climato-sceptique. Ce natif de Buenos Aires âgé de 53 ans s'est lancé dans la politique il y a deux ans et s'affiche régulièrement avec une tronçonneuse dans l'idée de couper massivement les budgets de l'État.
Il compte priver les femmes du droit à l’avortement
Avec l’arrivée de Javier Milei au pouvoir, le droit à l’avortement est plus que jamais menacé en Argentine. Malgré la légalisation de l’IVG fin 2020, après de longues années de lutte féministe, la loi pourrait être abrogée par référendum avec la victoire de l’Argentin. Selon lui, l’avortement est un « assassinat aggravé par ascendant ». « Évidemment, la femme a les droits sur son corps, mais l’enfant n’est pas son corps », a-t-il affirmé par le passé.
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