Arrêter de fumer : vapoter, est-ce une bonne idée ? La réponse d'un addictologue

Aujourd’hui, plus de trois personnes sur dix fument selon les récentes estimations de Santé Publique France et parmi elles, un quart déclare fumer quotidiennement. Par ailleurs, près de 6 fumeurs quotidiens sur 10 souhaitent arrêter de fumer.

Et parmi les méthodes de sevrage, la cigarette électronique est en progression. En effet, en 2022, 41,2 % des 18-75 ans déclarent avoir déjà expérimenté la cigarette électronique et la prévalence du vapotage quotidien s’élève à 5,5 %. “Elle ne varie pas de façon significative par rapport à 2021, mais une tendance à la hausse est observée depuis 2016 (2,5% de vapoteurs quotidiens en 2016)”, soulignait Santé Publique France en mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac.

“Le vapotage n’est pas un traitement validé dans le sevrage, pose d’emblée le psychiatre et addictologue Laurent Karila, "mais c’est un outil formidable de réduction des risques.”

Si le vapotage fait débat, le spécialiste est formel : “Vapoter c’est mieux que de fumer.” Il faut comprendre que la nocivité de la cigarette classique vient de sa combustion et ce qu’on ne sait pas toujours, c’est qu’une fois allumée, la cigarette devient une véritable usine chimique. Comme le rappelle Tabac Info Service, “sa combustion provoque la formation de très nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome). Le gaz toxique qui provient (...)

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