Arrêtons de nous voiler la face : c’est prouvé, les parents ont forcément un enfant préféré
Ça y est, vous pouvez (enfin) prouver que vous avez raison. Une récente étude vient de démontrer que les parents ont inévitablement une préférence pour l’un de leurs enfants et ne le traitent donc pas de la même manière que ses frères et sœurs. Voilà qui pourrait bien mettre un terme à l’un des plus grands tabous de votre famille.
Ça a été un débat sans fin pendant les repas de famille, LE sujet de discorde à Noël, le tabou dans la fratrie, le moyen d’énerver votre sœur… Mais tout ça, c’est fini. Aujourd’hui, on peut enfin clouer le bec à tout le monde. Oui, tous les parents ont un enfant préféré. C’est la triste vérité.
Mon père ça s’voit j’suis son enfant préféré
— un seul héro, le peuple (@luvjustmyself) 12 mars 2019
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la science. Plus précisément, c’est la sociologue américaine Katherine Conger qui a fait une étude sur la question, parue dans la revue universitaire Journal of Family Psychology. Pendant trois ans (quand même), elle a interrogé 384 familles composées de fratries adolescentes et de leurs parents biologiques. Résultat, 64% des mamans et 70% des papas privilégient l’un de leurs rejetons, sans s’en rendre compte. Et cela a évidemment des répercussions sur les autres.
des fois jme demande comment mes frères vivent le fait que je sois l’enfant préféré
— 🍬 (@anawmz) 9 mars 2019
Le chouchou à sa maman
Mais alors, qui est le plus chouchouté ? Histoire qu’on mette fin à la guéguerre avec votre frangin/frangine une bonne fois pour toutes. Et bien contrairement aux idées reçues ce n’est pas le petit dernier pourri gâté mais l’aîné.e de la famille. Pourquoi ? Parce qu’il.elle aurait été lésé.e à la naissance de ses frères et sœurs justement. Du coup, action-réaction, le premier enfant aurait tendance à redoubler d’efforts pour combler ses parents, faire ce qu’on lui dit et ce qu’on attend de lui. Et donc, à être sage comme une image et plus responsable. En gros, à être le plus fayot quoi.
Ce qui a aussi étonné l’initiatrice de l’étude, c’est que son enquête a démontré que le plus âgé de la famille n’était pas celui qui était le plus affecté par la différence de traitement entre lui et ses frères et sœurs. En réalité, ce sont les cadets qui souffrent le plus de la préférence parentale et qui sont les plus susceptibles d’avoir une moins bonne estime d’eux-mêmes.
La sélection naturelle
Mais il y a d’autres explications qui découlent de cette enquête. Les parents feraient preuve de favoritisme avec les enfants qui leur ressemblent le plus. Ce peut être physiquement mais aussi au niveau du caractère, des goûts artistiques ou encore de la façon de voir la vie. Concrètement, plus vous avez de centres d’intérêt communs avec votre père, plus il va vous choyer.
On le répète, tout ça est complètement inconscient. Et ce qui l’est tout autant, c’est le fait que – quoi qu’on vous dise – vous aurez toujours l’impression que vos parents vous aiment moins que votre sœurette/frangin. Déso, on ne peut rien pour vous. Et si vous avez des mioches, ne culpabilisez pas. Ça ne sert à rien !