De Ashley Graham à Winnie Harlow : ces mannequins qui combattent les stéréotypes

Depuis plusieurs décennies, nous sommes confrontées à des défilés, des marques de magasins et des campagnes publicitaires qui ne mettent en vedette que des mannequins ultra minces (ainsi que le fameux « ribcage bragging »).

Des mannequins qui, soyons honnêtes, affichent des silhouettes qui ne représentent absolument pas la plupart d’entre nous.

Mais depuis quelques années, une nouvelle vague de mannequins vient d’émerger. Des femmes qui ont des marques de naissance voyantes , de la pilosité, des maladies génétiques, des problèmes de peau visibles ou qui pèsent quelques kilos de plus que les traditionnelles tailles mannequin 34 et 36.

Ce sont des femmes comme Ashley Graham , Winnie Harlow, Harnaam Kaur et Rain Dove qu’il faut remercier. Ashley Graham travaille dur pour faire taire le terme « grande taille » et normaliser son corps taille 42. Et elle y est presque. En effet, le mannequin de 29 ans originaire du Nebraska a déjà défilé pour les plus grands créateurs comme Michael Kors et Christian Siriano, et elle a également posé pour V magazine et Vogue .

Winnie Harlow a pris d’assaut le podium de Julien Macdonald durant la Fashion Week de Londres , et elle a également participé à la campagne de Marc Jacobs .

Harnaam Kaur a revendiqué son record du monde dans le Guinness Book pour sa barbe et son combat quotidien afin de promouvoir la body-positivité. Et Rain Dove, également mannequin, brise les frontières grâce à son désire d’être reconnue comme étant « sans genre défini » .

Une autre influenceuse, Scarlett Costello, aide les gens à surmonter leur peur de la pilosité en affichant son imposant monosourcil, et Tess Holliday est une mère qui fait une taille 50 et qui n’a pas peur de poser en sous-vêtements pour prouver que les femmes rondes peuvent également être mannequins.

Ces femmes font définitivement évoluer l’industrie de la mode, sans parler du fait qu’elles font changer les perceptions des hommes et des femmes à travers le monde. Elles méritent donc toutes d’être reconnues pour les efforts qu’elles accomplissent afin de briser les stéréotypes.

Alison Coldridge