Aspartame : peut-on encore en consommer et comment apprendre à s'en passer ?

Depuis le mois de juillet 2023, cet édulcorant consommé dans le monde entier est classé comme "cancérogène possible" par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Le niveau de preuve n’est pas encore suffisant pour le qualifier de "cancérogène", comme c’est le cas pour le tabac ou l’alcool, ni même de "cancérogène probable", comme pour la viande rouge ingérée en excès. Les experts se basent sur des études d’observation menées aux Etats-Unis et en Europe, qui ont constaté une augmentation du risque de cancer du foie chez les consommateurs réguliers de boissons édulcorées, par de l’aspartame dans la majorité des cas.

"Les produits qui en contiennent le plus sont certaines boissons light ou zéro", explique Mathilde Touvier, directrice de l'Équipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (CRESS-EREN) et coordinatrice de l’étude NutriNet-Santé. Il se trouve aussi dans des sucrettes et des aliments allégés en sucres ou en calories comme les laitages aux fruits 0% MG, les substituts de repas minceur, les bonbons sans sucres et de nombreux chewing-gums. Plus étonnant, il peut servir d’exhausteur de goût dans des chips aromatisées ou des boissons et aliments pour sportifs. II est aussi présent dans des médicaments ou des compléments alimentaires qui n’affichent pas toujours la mention sans sucre : poudres contre le rhume, pastilles contre le mal de gorge ou à la nicotine pour l’arrêt du tabac, vitamine C à croquer, gummies enrichies en vitamines… On le repère en lisant (...)

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