Des assises nationales contre les dérives sectaires ont lieu ce 9 et 10 mars

Elles s’attaquent aux micro-influenceurs et autres gourous, les assises nationales contre les dérives sectaires. L’augmentation de ces phénomènes est en hausse depuis la pandémie de Covid-19.

Il s’agit des premières assises contre les dérives sectaires organisées en France. Sonia Backes, la secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, rappelle qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique car ces pratiques « se dirigent vers le domaine de la santé, du bien-être et de l’alimentation. »

L’objectif de cet évènement est de lutter contre « les entrepreneurs sectaires » dont les comptes fleurissent sur les réseaux sociaux, surtout depuis la pandémie. Un plan sur dix ans devrait être décidé pour lutter contre ce phénomène.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) révélait en novembre dernier que les agissements à caractère sectaire avaient fortement augmenté dans le pays. En effet, plus de 4000 signalements avaient été réalisés en un an, lors de l’année 2021, soit une augmentation de 33% des signalements par rapport à l’année précédente.

Christian Gravel, le président de cette Mission interministérielle, alerte que « le nombre de signalements a augmenté de 86% en cinq ans ». Par ailleurs, « la plupart des victimes n’ont pas conscience, par définition, qu’elles sont victimes d’emprise mentale par des entrepreneurs sectaires, par des délinquants ou des criminels sectaires ».

Selon lui, les crises profitent aux mouvements sectaires, en raison du climat d’incertitude qui règne dans la société. C’était le cas pendant la pandémie de Covid-19, qui...

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