Assistants parlementaires du FN : le parquet requiert le renvoi de 27 personnes, dont Marine Le Pen devant le tribunal correctionnel

Vingt-sept personnes sont soupçonnées d’avoir participé à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016, dont Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen.

Ce vendredi 22 septembre, le parquet de Paris a demandé un procès contre le Rassemblement national (RN) et 27 personnes liées au parti. Ces dernières sont soupçonnées d’avoir participé à un système de détournement de fonds publics européens entre 2004 et 2016. Parmi les personnes en cause : Marine Le Pen et son père, Jean-Marie Le Pen. Suite à cette demande, l’entourage de Marine Le Pen a réagi. « Nous contestons cette vision qui nous paraît erronée du travail des députés d’opposition et de leurs assistants, un travail qui est avant tout politique », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : « Nous exposerons nos arguments devant la juridiction au fond », en faisant valoir que « bizarrement, ce genre de décision est pris systématiquement et opportunément en période électorale ». Marine Le Pen s’est, en effet, présentée comme la « candidate naturelle » de son camp pour la présidentielle 2027.

De grandes figures parmi les personnes soupçonnées

Le parquet demande un procès pour 11 personnes ayant été élues eurodéputés sur des listes Front national, 12 ayant été leurs assistants parlementaires, ainsi que quatre collaborateurs du parti d’extrême droite. Il souhaite que la principale figure du RN (FN à l’époque) soit jugée par le tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics et complicité. Le maire de Perpignan, Louis Alliot et l’ancien numéro 2 du parti Bruno Gollnisch font également partie des personnes...

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