Assurance-vie : comment en faire un outil de transmission efficace ?
L'assurance vie est l’un des rares placements qui aide à préparer sa succession hors impôt. Sophie Liotier, de lafinancepourtous.com*, explique comment en faire bon usage.
Conseil n°1 : J’exploite tous les atouts de l'assurance-vie
D’un côté, vous pouvez transmettre, hors succession, le capital placé sur un ou plusieurs contrats en bénéficiant d’une fiscalité allégée, voire sans aucun droit de succession (voir conseil n° 2). De l’autre, cet avantage n’est pas réservé à vos héritiers légaux. Vous pouvez en faire profiter qui vous voulez : concubin, ami, association, fondation... De plus, vous n’êtes pas limité. Vous pouvez désigner un seul ou plusieurs bénéficiaires et préciser la part attribuée à chacun. Le bon réflexe : indiquez une répartition en pourcentage afin d’éviter toute confusion, le jour venu.
Conseil n° 2 : Je verse le maximum avant mes 70 ans
Grâce à l’assurance-vie, chacun de vos bénéficiaires peut recevoir jusqu’à 152 500 € sans payer de droits de succession, à condition d’effectuer les versements avant vos 70 ans. Au-delà de ces seuils, le taux d’imposition reste particulièrement clément. Les sommes transmises via l’assurance-vie sont imposées à 20 % jusqu’à 700 000 € (31,25 % ensuite).
Soit de deux à trois fois moins que les droits de succession classiques : jusqu’à 45 % entre parents et enfant, et frères et sœurs ; 55 % entre oncles, tantes et neveux et nièces ; et 60 % entre amis ou concubins. En revanche, pour les versements réalisés après 70 ans, l’abattement chute à 30 500 €, montant qui s’applique à l’ensemble de...
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