Atrophie vaginale et ménopause : quels sont les symptômes et comment la soulager ?

La ménopause correspond à l’arrêt de fonctionnement des ovaires et donc l’arrêt des règles. Elle survient le plus souvent autour de l’âge de 50 ans (on observe toutefois des cas de ménopause précoce ou au contraire de ménopause tardive) et marque la fin de la période de fertilité chez les femmes. La ménopause s’accompagne d’un grand nombre de bouleversements hormonaux, avec notamment une baisse des taux d'œstrogènes. Ces modifications hormonales sont à l’origine d’un certain nombre de symptômes, dont l’intensité varie selon les femmes, qu’on appelle les troubles climatériques. Parmi ces symptômes, les plus courants sont les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil et de l’humeur, les variations pondérales, une sécheresse de la peau et des muqueuses. Mais la ménopause a également un impact profond sur la sphère génito-urinaire.

Lié à une carence en oestrogènes, le syndrome génito-urinaire de la ménopause provoque des symptômes variés et qui peuvent être extrêmement gênants au quotidien pour les femmes : sécheresse vaginale, brûlures et irritations, dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels), troubles urinaires (infections urinaires, douleurs à la miction, pollakiurie, nycturie). C’est aujourd’hui ce terme qui est utilisé pour désigner ce qu’on appelait auparavant l’atrophie vulvovaginale.

Les symptômes liés au SGUM ont des conséquences parfois sévères sur la sexualité. Les rapports peuvent être douloureux, voire impossibles dans certains cas, en raison de la diminution (...)

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