Au cours du cycle menstruel, des risques de blessures pour les sportives de haut niveau

Le tabou des menstruations féminines se lève depuis quelques années. Des études scientifiques affirment par ailleurs que les risques de blessures seraient plus importants pendant la période d’ovulation, mais aussi pendant les règles.

Des blessures plus nombreuses chez les sportives de haut niveau. De nombreuses joueuses de football ne participeront pas à la Coupe du monde féminine de football, qui débute ce jeudi 20 juillet en Océanie. En cause, la multiplication de blessures notamment au ligament croisé, mais principalement au genou qui est la raison la plus courante de ces abandons. De grands noms du ballon rond ont déclaré forfait pour cette raison comme la Néerlandaise Vivianne Miedema, ou les Américaines Mallory Swanson et Catarina Matario. Au cours de la saison, une cinquantaine de joueuses de championnats majeurs ont souffert d’une blessure au genou.

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Un nombre toujours plus important de joueuses blessées qui s’explique tout d’abord par des équipements peu adaptés, l’intensité des efforts fournis par les joueuses pendant les matchs, auxquelles s’ajoutent également des facteurs physiologiques. Une dimension qui aurait d’ailleurs toute son importance à cause des changements hormonaux liés au cycle menstruel. « Le fait que les femmes soient sérieusement plus à risque que les hommes qui jouent au football est reconnu depuis longtemps », a réagi auprès de l’AFP Gordon Mackay, un chirurgien écossais spécialiste du genou. Selon son expérience, ce médecin estime que ce type de blessure est « quatre fois, peut-être six fois » plus fréquente chez les femmes qui pratiquent le sport...

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