"La prise de conscience peut être brutale" : comment faire face à un amour qui s'éteint sans culpabiliser ?

"La prise de conscience peut être brutale" : comment faire face à un amour qui s'éteint sans culpabiliser ?

"Cessation de l'amour". Telle est la définition du désamour donnée par le dictionnaire Larousse. Mais ce sentiment si fort et profond qui unit deux être peut-il vraiment s'arrêter du jour au lendemain ? Un amour qui s'éteint est généralement précédé de signaux parfois si imperceptibles, qu'il est possible de ne pas les voir ou les entendre. Et face au désamour, la prise de conscience peut être difficile, parfois teintée de culpabilité. Une psychologue livre ses conseils pour surmonter cette épreuve.

Le désamour fait partie d'un long processus : "L'amour ne disparaît pas en un claquement de doigts, c’est plutôt la prise de conscience qu'on n’aime plus qui peut être brutale. Elle résulte d’une lente érosion, comme quelque chose qui s'effrite tout doucement au fil des jours et qu’on ne peut pas arrêter", explique la psychologue Amélie Boukhobza. "Au début, on ne le voit pas, on espère que cela va s’atténuer, on pense qu’on peut encore ranimer la flamme, on s'attache à des choses du passé. Et puis d'un coup, il y a comme une prise de conscience, on s’autorise à admettre qu’on n’aime plus l’autre", poursuit-elle. C’est cette prise de conscience soudaine qui met fin à l’amour.

Le désamour dans un couple se manifeste par de nombreux signes qu’il est parfois difficile d’interpréter, mais qui finissent par altérer le lien. Remarquer que ce n’est plus l'amour qui nous anime, que les déceptions s’accumulent, que les attentes ne sont plus comblées, se sentir seul en présence de l'autre, avoir (...)

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