Au programme de la rentrée pour Guillaume Meurice : les prud'hommes après son renvoi de France Inter

Au programme de la rentrée pour Guillaume Meurice : les prud'hommes après son renvoi de France Inter

Guillaume Meurice conteste aux prud'hommes son licenciement de France Inter.

« La rentrée se prépare... » a écrit l'humoriste sur Instagram le 19 août (24), à côté de la photo d'un épais dossier sur lequel est inscrit « Dossier Prud'hommes » et qui laisse apparaître le logo de Radio France sur une feuille qui en dépasse.

Les prud'hommes sont la juridiction destinée à régler les conflits du travail entre employeurs et employés.

« Vivement la réintégration par voie prudhommale !! » souhaite en réponse au message un de ses soutiens. « Ils croyaient quand même pas que vous alliez attendre là les bras croisés », ajoute un autre.

Les bras croisés ? Ce n'est pas le style de l'humoriste qui faisait partie de « la bande à Charline ». Sept mois après une sortie qualifiée d'antisémite sur le prépuce de Benyamin Netanayaou (« sorte de nazi sans prépuce »), le Premier ministre israélien, Guillaume Meurice a été licencié pour « faute grave ». Rappelé à l'ordre, le comique avait réitéré ses propos alors que, indique Le Monde, la justice « avait prononcé, quelques jours plus tôt, un classement sans suite des plaintes déposées contre lui pour "provocation à la violence et à la haine antisémite" et "injures publiques à caractère antisémite" ». La « blague » avait été prononcée 15 jours après l'attaque terroriste du Hamas en Israël et la réponse militaire de l'armée israélienne sur Gaza.

« Au mépris de l'intérêt du collectif, il a nourri les arguments les plus infondés de nos détracteurs », avait justifié Sibyle Veil, la directrice de Radio France dans un courrier aux salariés, dont certains étaient très ébranlés par l'éviction de celui qui était depuis longtemps un habitué de l'antenne de France Inter.

La « fin du faux suspense », avait estimé l'ex-chroniqueur du Grand Dimanche soir à l'annonce de la sanction.

« Possiblement Radio France perdra aux prud'hommes contre moi parce qu'ils n'ont pas respecté la loi », estime le salarié licencié.

En réponse à LFI, qui avait promis sur X la réintégration de Guillaume Meurice s'il arrivait au pouvoir, l'humoriste avait décliné la proposition d'être candidat sous sa bannière aux législatives anticipées.