"Aucun intérêt personnel" : après son placement en garde à vue, l'ancien Premier ministre Jean Castex sort du silence
La journée du jeudi 13 février 2025 a notamment été marquée par le placement en garde à vue de Jean Castex. L'ancien Premier ministre actuellement à la tête de la RATP a été convoqué par la gendarmerie de Montpellier (Hérault) pour être placé en garde à vue pour faux, usage de faux et détournement de fonds publics, selon les informations relayées par Le Parisien. Le soir même, Jean Castex a été relâché alors qu'aucune poursuite judiciaire, à ce stade, n'a été retenue contre lui. Il a été entendu sur des décisions qui auraient été prises en 2015 et 2020, lorsqu'il était alors à la tête de la communauté de communes Conflent Canigó, dans les Pyrénées-Orientales. Une enquête a été ouverte après une plainte déposée par l’association Anticor, qui reproche à la collectivité une mauvaise gestion des fonds publics. Nos confrères du quotidien ajoutent qu'il "ne s’agit pas d’une affaire d’enrichissement personnel". Anticor reproche à la collectivité d'avoir accordé, en 2017, la somme d'environ 100.000 euros à une entreprise en difficulté. Seulement, la communauté de communes n'aurait pas fait toutes les vérifications nécessaires avant de verser cet argent à la société qui a aujourd'hui disparu. Il s'agirait de Selecom Sud Électronique Communication, toujours selon Le Parisien.
"La question est de savoir si pour sauver une entreprise en difficulté et sauver des emplois, est-ce que le montage fait était légal ou pas", a déclaré le procureur de Perpignan à l'Agence France-Presse. Quelques heures (...)