Autobronzant : comment bien l'appliquer sans être orange ?

À la sortie de l’hiver, après plusieurs mois de ciel gris et de grand froid, la peau a tendance à faire grise mine. C’est donc le moment idéal pour se parer d’un joli hâle sans trop d’efforts à l’aide d’un autobronzant. Adapté à tous, il colore délicatement la surface de la peau sans avoir à l’exposer aux dangers des rayons UV. Mais encore faut-il bien savoir l'appliquer…

Les autobronzants sont dotés d’un principe actif appelé la dihydroxyacétone (ou DHA) qui provoque une réaction chimique avec les cellules de la couche cornée en les colorant de façon éphémère. On appelle cela la réaction de Maillard. "L'autobronzant ne colore que les cellules superficielles à la surface de la peau, c’est pour cela que l’effet ne dure pas. La pigmentation artificielle disparaît rapidement au bout de 3 ou 4 jours", précise le docteur Véronique Gassia, dermatologue.

La DHA que renferment les autobronzants ne présente aucun danger pour la santé. En revanche, en appliquer tous les jours se révèle inutile selon la dermatologue. Préférez une application tous les 4 jours environ, lorsque les cellules superficielles tombent avec la desquamation naturelle de la peau.

Le grand avantage de l’autobronzant est qu’en étant déjà hâlée, nous éprouvons moins le besoin de bronzer et donc de nous exposer. En revanche, la dermatologue insiste sur le fait qu’il ne fait pas bronzer plus vite car il n’atteint pas les cellules pigmentaires nichées dans les couches profondes de l’épiderme, et surtout qu’il ne protège en (...)

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