AVC, infarctus : 7 idées reçues sur les maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de décès dans les pays développés, y compris en France. "Depuis une décennie, nous avons progressé dans la compréhension de ces pathologies, indique le Dr Michel de Lorgeril (*), médecin, chercheur au CNRS (Grenoble) et expert en maladies cardiovasculaires et nutrition. De plus, leur expression clinique et leurs victimes ont changé avec le temps". Si on connaît mieux aujourd’hui les mécanismes de coagulation du sang et ceux qui permettent de "désintégrer" les caillots sanguins (appelé fibrinolyse), si les nouvelles imageries ont amélioré le diagnostic, "la médecine de précision est en train d’émerger, expose le cardiologue, qui voit en chaque personne un cas particulier nécessitant une approche et des soins très personnalisés " telle une prévention en cas de prédisposition génétique à l’hypercoagulation.

VRAI ET FAUX. L’aspirine est un médicament antiplaquettaire, c’est-à-dire qui rend les plaquettes sanguines moins collantes, d’où un moindre risque de caillot sanguin. "Elle est très utile dans certaines circonstances, par exemple en cas d’infarctus avec pose de stents (ressorts pour maintenir l’artère ouverte), indique le Dr Michel de Lorgeril. Lorsqu’un antiplaquettaire est nécessaire, le clopidogrel (Plavix) ou l’un de ses équivalents est préférable car, contrairement à l’aspirine, il n’est toxique ni pour l’estomac ni pour la membrane intérieure de l’artère (endothélium)."

VRAI. Un infarctus du myocarde ou un AVC résultent (...)

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