AVC : de nouvelles perspectives de prédiction de risques grâce au génome

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est la deuxième cause de décès dans le monde, de même que la deuxième cause de démence (après Alzheimer) et la première cause de handicap moteur acquis chez l’adulte. Toutes les 6 secondes, une personne dans le monde est victime de cette « attaque cérébrale » provoquée par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau, qui entraîne la mort des cellules cérébrales. Plus précisément, il faut distinguer deux grands types d’AVC : les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux (80% des AVC) consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale et les AVC hémorragiques (20% des AVC), dus à une rupture d’un vaisseau sanguin cérébral. Il s’agit d’une course contre la montre car la rapidité de la prise en charge dès l’apparition des symptômes permet de réduire le risque de séquelles et le décès. Les AVC sont en effet souvent responsables de séquelles lourdes pouvant toucher des fonctions neurologiques, telles que la motricité (hémiplégie), la sensibilité (anesthésie, douleurs), le langage (aphasie), la vision, ce qui entraîne des difficultés de réinsertion.

Ces troubles peuvent entraîner de nombreuses difficultés dans les activités de la vie quotidienne ou la reprise d’une activité professionnelle. L’incidence et la gravité des AVC sont particulièrement élevées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où surviennent 70 % de...

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