Les banques facturent de plus en plus cher la clôture du compte d'un défunt

Le constat est sidérant : les frais de clôture de compte d'un défunt auraient augmenté de 28% en dix ans. Concrètement, les banques prélèvent une fraction des fonds restants, à la mort du client, avant de les reverser aux héritiers et de clôturer le compte. Une sorte de "taxe sur la mort" qui peut s'élever à 233 euros en moyenne sur une succession de 20.000 euros. "Il faudrait que transparence soit faite sur combien coûtent et combien rapportent réellement ces frais aux établissements bancaires", s'est insurgé Mathieu Robin de l'association UFC-Que Choisir auprès de TF1info, jeudi 27 octobre 2022, tout en estimant à 150 millions d'euros les sommes empochées par les établissements bancaires chaque année. D'après l'organisme, ces frais seraient deux fois plus élevés en France qu'en Belgique (107 euros) ou en Italie (112 euros), alors même qu'ils sont tout bonnement interdits en Allemagne.

En mai 2022, une affaire a suscité la controverse en Gironde. Un couple, endeuillé par la mort de leur enfant d'un cancer, s'est vu facturer 138 euros de frais de succession par la Banque postale. Pourtant dans son droit, l'établissement a rétropédalé à la suite du tollé, proposant "un geste commercial". Mais la majorité des cas ne font pas la Une de la presse, et de nombreux clients sont contraints d'accepter les conditions tarifaires de leur banque, autrement dit les petites lignes du contrat. Comme le relate RTL, jeudi 27 octobre 2022, certaines banques ont augmenté leur grille tarifaire, notamment (...)

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