Barbara Schulz (« Le Secret de Khéops ») : « Je rêvais de devenir égyptologue »

Barbara Schulz

Pour son premier long-métrage, Barbara Schulz s'est attaquée à un genre devenu rare : la comédie d'aventures. « Le Secret de Khéops » est une exaltante chasse aux trésors, qui nous embarque du Caire à Paris. Ce film, inscrit dans l'univers de Jean-Paul Rappeneau ou de Philippe de Broca, ressemble à sa réalisatrice : une femme intrépide dont le débit de mitraillette traduit un enthousiasme tant pour affronter la vie que pour se dépasser dans son métier. Conversation vitaminée devant un Perrier-citron.

Comment ce film est-il né ?

Après mon premier court-métrage, Le Malheur des autres, en 2018, je n'avais qu'une envie : réaliser un long-métrage. J'ai donc sorti de mes tiroirs toutes les idées de scénarios que j'y avais amassées, et je me suis souvenue du conseil que le producteur Jean-Louis Livi m'avait donné : « Un premier film doit être personnel ! »

Quel lien intime avez-vous avec l'Égypte ?

Ayant toujours été fascinée par les histoires d'archéologie, petite, je rêvais de devenir égyptologue. Mais je n'avais jamais visité ce pays et, pour les 70 ans de ma mère, je l'ai emmenée en croisière sur le Nil. Comme j'avais déjà ce film en tête, j'ai inondé notre guide de questions, pris des photos et écrit pendant la navigation, en me nourrissant d'articles comme celui qui retraçait les fouilles clandestines ayant provoqué un effondrement à Louxor.

A notre retour, le confinement est tombé, et j'ai profité de cet arrêt forcé pour peaufiner mon scénario. Je ne pensais pas encore réaliser, mais il a suffit que mes proches me disent que cette histoire me ressemblait pour que je m'imagine derrière la caméra. A partir de là, plus rien ne m'a arrêtée, et j'ai trouvé tous les arguments pour convaincre un producteur, un distributeur et les acteurs que je serais capable de mener à bien ce projet ambitieux. J'ai compris alors que mon père avait raison quand il me disait que j'étais faite pour le commerce… [Rires.]

A...

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