Beaux-grands-parents : quelle place occupent-ils dans la vie des petits-enfants ?

Souvent oubliés, ces nouveaux acteurs des familles recomposées veulent parfois s'investir auprès de leurs petits-enfants par alliance. D'autres ont plus de difficultés… Ils témoignent.

On les connaît peu, on en parle rarement. Pourtant, qui dit beaux-parents dit beaux-grands-parents. Ces autres adultes amenés à entrer dans la vie des enfants étaient 800 000 en 2019 selon l'Insee.

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Les spécialistes des relations familiales eux-mêmes ne se sont pas vraiment penchés sur ces nouvelles figures au sein des familles recomposées. Invisibilisés, quelle place occupent-ils auprès de leurs petits-enfants par alliance ? Sans être les « vrais » aïeux, ils inventent parfois leur propre partition dans la transmission familiale.

Claude, 75 ans, médecin retraité, Lyon : « J'ai été heureux de combler un vide »

« Nicole et moi étions veufs, nous nous sommes mariés sur le tard. Nos enfants respectifs étaient contents pour nous et se sont bien entendus. J'étais déjà grand-père de Baptiste, qui voyait plus fréquemment son autre papi, alors ça m'a fait plaisir de retrouver une vie de famille avec les petits-enfants de Nicole. Très vite, je suis devenu “papi Claude”. Je les aime beaucoup tous les sept, et j'ai surtout développé un lien particulier avec Juliette, qui avait 2 ans quand je l'ai connue. Sa mère nous la confiait souvent, du mardi après l'école au mercredi soir et pendant les vacances. Je lui ai appris à nager, à faire du roller et du ski avec mon petit-fils, qui a un an...

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