Bisexualité féminine : Mathilde Ramadier explique pourquoi l'assumer aide à s'émanciper des codes et à s'affirmer

Elle parle de bisexualité mais l'appelle la fluidité, parce que le mot est plus poétique, mais surtout parce qu'il n'enferme pas la bisexualité entre l'hétérosexualité et l'homosexualité. Dans son livre "Vivre fluide, quand les femmes s’émancipent de l’hétérosexualité", l'autrice, journaliste, scénariste de BD, Mathilde Ramadier, lance un appel à toutes les femmes qui ont déjà ressenti ce désir, à sortir de leur case. Déconstruction des stéréotypes, invitation à l'expérimentation, elle présente une bisexualité plurielle et une liberté qui va bien au-delà de la sexualité.

Votre livre s'appelle "Vivre Fluide". Pourquoi avoir utilisé le verbe vivre et pas être ?

Je ne voulais pas donner d'injonction ni signifier que nous étions tous et toutes bisexuel.le.s. Mais je souhaitais ouvrir le champ des possibles, inviter à expérimenter, ou pas d'ailleurs. Le verbe vivre me semblait plus adapté et positif que le verbe être qui, pour moi, signifie qu'on brandit un drapeau depuis une catégorie bien délimitée. Alors que justement, les frontières ne sont pas si franches.

Et pourquoi fluide et pas bisexuel ?

Le terme bisexuel ne me plaît pas en effet. Il y a dans le terme sexuel une connotation médicale et biologique, phagocytée par les sciences naturelles, puis par la psychanalyse. Le terme bisexuel manque de poésie et n'est plus raccord avec la réalité. Les jeunes aujourd'hui parlent de pansexualité ou de fluidité et (...)

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