Boire du thé en mangeant empêche l’absorption du fer : vérité ou idée reçue ?

Le thé contient des substances appelées « flavonoïdes », dont les tanins. Ces substances ont la réputation de diminuer l’absorption intestinale du fer contenu dans les aliments, exposant les gros buveurs de thé à l’anémie. Mais il s’avère que la réalité est plus complexe selon l’origine du fer contenu dans le repas. Explications.

Pour construire les globules rouges qui transportent l’oxygène dans tout le corps, ce dernier a besoin de fer. Et comme, chaque jour, nous perdons une petite partie de nos globules rouges, notre corps doit donc trouver suffisamment de fer dans l’alimentation, pour compenser la perte journalière. Comme l’affirme l’ANSES* à ce sujet, le fer est nécessaire au transport et à l’utilisation de l’oxygène par les globules rouges, ainsi qu’au fonctionnement de certaines enzymes. C’est pourquoi une déficience en fer peut notamment entraîner une anémie dite « ferriprive », c’est-à-dire liée à un manque de fer qui se traduit par une moindre capacité de l’organisme à transporter l’oxygène jusqu’aux cellules. Fatigue, maux de tête, vertige, essoufflement… l’organisme précise que les populations les plus à risque sont les populations dont les besoins en fer sont élevés du fait de la croissance (nourrissons, enfants, femmes enceintes), de fortes pertes (femmes dont les pertes menstruelles sont abondantes, pathologies associées à des saignements) ou du fait d’une mauvaise absorption (par exemple du fait d’une inflammation ou d’une infection).

Il convient donc de ne pas négliger les sources alimentaires du fer, et ce sachant qu’il en existe deux sortes : fer « héminique » contenu dans les aliments d’origine animale (viandes, poissons, volailles, abats et œufs) et fer « non héminique » contenu dans les aliments...

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