Et si le bonheur se cachait dans nos petits rituels ? Ce qu'en pense un psychothérapeute
Les petites habitudes du quotidien, qu'elles soient de l'ordre des routines ou des rituels, sont perçues négativement. Elles traduisent, dans l'imaginaire collectif, une vie sans surprise, trop tranquille, ne laissant pas de place à l'imprévu. Bref, une vie ennuyeuse. Et pourtant, comme nous l'explique notre expert Thierry Janssen, psychothérapeute, il est nécessaire de faire la différence entre les rituels qui sont des actes instaurés en conscience, qui donnent du sens à notre existence, et les routines qui sont, elles, plutôt de l'ordre d'une habitude, d'un conditionnement, pas forcément actées consciemment. Parfois imposées. D'ailleurs, elles peuvent même envahir notre vie et devenir pathologiques. À l'image de ces personnes qui refusent toutes les invitations amicales spontanées sous prétexte que, tel jour, elles ont l'habitude de regarder une émission de télévision ou ne s'autorisent pas à aller faire leurs courses à un autre moment que le jour religieusement établi par crainte d'un quotidien totalement chamboulé. Alors qu'à la base, la fonction de la routine rejoint celle des rituels, à savoir nous rassurer. Dans ces cas de figure, elles nous emprisonnent.
Instaurons des rituels plutôt que des routines
On l'aura compris, nous avons donc intérêt à instaurer des rituels dans notre vie plutôt que des routines. Mais dans quel but ? Quels sont leurs réels intérêts ? Se faciliter la vie, tout simplement ! Car ils nous aident à mener à bien (...)
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