Comment booster son microbiote ? 4 menus à adopter
Longtemps appelé “flore”, le microbiote intestinal désigne l’ensemble des micro-organismes présents dans le tube digestif et particulièrement concentrés au niveau du côlon. Il regroupe des virus, des levures (champignons) et surtout des bactéries, environ 10.000 milliards. Lorsqu’il est abondant et diversifié, il travaille pour nous : il digère des nutriments ayant échappé aux enzymes digestives, booste les défenses immunitaires, produit des vitamines B et K et de multiples substances utiles à l’organisme, comme le butyrate, qui active le transit et protège du cancer du côlon. Mais s’il se déséquilibre, il peut contribuer au développement ou entretenir des affections comme l’obésité, le diabète de type 2, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la dépression… Sa composition est différente pour chaque individu, elle est en partie déterminée par des facteurs génétiques, mais l’alimentation joue un rôle prépondérant.
Les mille premiers jours sont essentiels dans la formation du microbiote, et plusieurs facteurs y concourent. L’accouchement par voie basse est bénéfique car le bébé est exposé à la flore vaginale et fécale de la mère, riche en micro-organismes, qui se mettent à peupler ses intestins. L’allaitement est intéressant car le lait maternel contient des prébiotiques et des probiotiques. La diversification alimentaire joue également : plus elle est variée avec des fruits et légumes riches en fibres, et mieux c’est. Des études ont également montré que les enfants (...)