Brûlure du 3ème degré : que faire pour favoriser la cicatrisation ?
Près de 8 000 personnes sont hospitalisées chaque année en France pour des brûlures. Selon Santé Publique France, "les brûlures sont majoritairement accidentelles (93,7% des patients) et principalement causées par contact avec des liquides chauds." 1er, 2ème ou 3ème degré... La gravité d'une brûlure dépend de plusieurs facteurs, notamment sa profondeur, son étendue ou encore sa localisation.
Une brûlure est une lésion de la peau causée par un agent thermique (flammes, liquides chauds, etc.), chimique ou électrique (courant...). Elle peut également survenir lors d'un accident de la voie publique ou d'un incendie en lieu clos. "On évaluera la gravité de la brûlure en fonction de la surface, de la profondeur, mais aussi du terrain sur lequel elle survient et des maladies associées, précise d’emblée le Dr Sylvie Meaume, dermatologue. Par exemple, une brûlure n’aura pas les mêmes répercussions chez un bébé, un adulte en bonne santé ou une personne âgée qui souffre d’autres pathologies (diabète, problèmes cardiaques, etc.)."
La peau est composée de trois couches : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. On détermine le degré de la brûlure en fonction de sa profondeur, de la surface corporelle concernée ou encore de sa localisation (visage, mains, organes génitaux...).
On parle de brûlure du 1er degré lorsque seul l’épiderme, soit la couche supérieure de la peau, est atteint. "C’est le classique coup de soleil superficiel, confirme le Dr. Meaume. La peau est rouge, chaude et douloureuse. (...)