Brian Molko, chanteur de Placebo, visé par une enquête pour avoir insulté Giorgia Meloni

Ce 11 juillet, alors que le groupe Placebo donnait un concert près de Turin, Brian Molko, le chanteur, a fait usage d’un langage particulièrement fleuri à l’égard de Giorgia Meloni, la première ministre italienne. Le parquet italien a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Décidément, les artistes ne font pas dans la langue de bois ces derniers temps. Alors que la chanteuse Izïa Higelin était récemment visée par une enquête pour “provocation publique à commettre un crime ou un délit” après avoir évoqué le lynchage imaginaire d’Emmanuel Macron lors de son concert le 6 juillet dans les Alpes-Maritimes, c’est au tour du leader de Placebo de faire l’objet d’une enquête. Brian Molko, qui se produisait avec son groupe ce 11 juillet au festival Sonic Park de Stupinigi, près de Turin, a fait savoir tout le mal qu’il pensait de Giorgia Meloni, la première ministre du pays. “Giorgia Meloni, sale m*rde fasciste, raciste, va te faire foutre !”, a scandé le chanteur de 50 ans sur scène. Une déclaration qui n’a pas été du goût de tous, certaines communes refusant par la suite que Placebo se produise sur leur territoire.

Dans l’entourage de l’élue italienne aussi, c’est l'affolement puisque Paola Ambrogio, sénatrice du parti de Meloni Fratelli d'Italia, a fustigé "une gifle à l'Italie et à la démocratie". Pour rappel, l’intervention de Brian Molko n’est pas sans risque puisque selon l'article 290 du Code pénal italien, la loi punit de 1000 à 5000 euros d'amende toute personne qui "publiquement diffame la République" mais aussi le Parlement, le gouvernement, le conseil constitutionnel, la justice ou l'armée.

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