Burn-out : cette experte partage 4 conseils pour s’en remettre à son rythme
Le syndrome d'épuisement professionnel, ou burn-out, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l’engagement est prédominante. Sa prise en charge passe en premier lieu par un arrêt de travail afin que le salarié puisse faire le point sur son état et mettre en place des mesures adaptées. Cette période serait par ailleurs l’occasion pour ce dernier de mettre en place certaines recommandations de bonnes pratiques, comme le recommande cette spécialiste de la santé mentale.
Le terme anglais « burn-out » peut littéralement être traduit par le mot “combustion”. En Français ce dernier est appelé « épuisement professionnel », et défini comme un état d’épuisement physique, émotionnel et mental. Si cette condition n'est pas répertoriée dans la liste des maladies professionnelles de la CPAM, ce qui signifie qu’elle figure pas dans le tableau des maladies professionnelles de la Sécurité sociale, ses manifestations cliniques sont, elles, bien établis par la Haute Autorité de Santé. Ainsi, plusieurs types de symptômes sont mentionnés dans un mémo dédié, ces derniers étant de sévérité variable et d'apparition progressive : émotionnels (tristesse), cognitifs (troubles de la mémoire, de la concentration), comportemental (agressivité, empathie), motivationnel (baisse de motivation). Peuvent s'y ajouter des symptômes physiques comme la fatigue, des maux de dos et des problèmes de sommeil. La recherche des facteurs de risque concerne, quant à elle, les conditions de travail en premier lieu : intensité et organisation, exigences émotionnelles importantes, relations, conflits de valeurs, insécurité de l’emploi…
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