Cédric Jubillar pourrait bientôt séjourner dans "un endroit éloigné" du "tapage médiatique" en attendant son procès
Le 18 juin 2024 marquait la fin des trois ans réglementaires de détention provisoire de Cédric Jubillar. L’occasion pour lui de demander, à nouveau, sa libération. Mis en examen pour “meurtre sur conjoint” et incarcéré dans la foulée, le mari de Delphine Jubillar n’a cessé de clamer son innocence. Au cours de ses trois années passées derrière les barreaux, il a formulé pas moins de neuf demandes de remise en liberté… toutes rejetées. Et après une dixième requête déposée par ses avocats le 2 juillet 2024, la cour d’appel de Toulouse a finalement rendu sa décision une semaine plus tard. Mardi 9 juillet 2024, TF1 Info rapporte que la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar a de nouveau été rejetée par la justice. Malgré la fin théorique du régime de détention provisoire auquel il est soumis, le peintre-plaquiste de 36 ans devrait donc rester dans sa cellule de la prison de Seysses jusqu’à son jugement.
Pour rappel, les subtilités du code pénal français permettent à la justice de maintenir Cédric Jubillar en détention pendant encore plus de deux ans, théoriquement jusqu’au 26 septembre 2026. Voilà qui devrait laisser suffisamment de temps pour organiser son procès, où il répondra du meurtre de son épouse Delphine, supposément tuée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Car bien qu’aucun corps, aucune scène ou arme du crime n’aient été retrouvés, pas plus que des aveux ou témoignages indiscutables n’aient été recueillis, les juges d’instruction estiment qu’il existe suffisamment (...)
