C’est désormais prouvé, le chemin vers une meilleure santé mentale passe peut-être par votre estomac
La dépression est un trouble mental qui touche plus de 264 millions de personnes de tous âges dans le monde. La compréhension de ces mécanismes est essentielle pour le développement de stratégies thérapeutiques efficaces. Des chercheurs ont conduit une étude qui montre que la présence d’une famille de « bonnes » bactéries précise dans le microbiote intestinal s’avère indispensable pour prévenir la survenue d’un état dépressif, ouvrant la voie à un traitement simple à base de probiotiques.
Notre santé physique peut être fortement affectée par nos microbes ou, pour ainsi dire, ces petits organismes qui constituent l’écosystème microbien de notre intestin. Cet écosystème est connu sous le nom de microbiote intestinal et son déséquilibre (appelé dysbiose) peut être dangereux pour la santé. En effet, la dysbiose est associée à des troubles comme l’obésité, le syndrome métabolique ou encore le diabète de type 2. Mais depuis plusieurs années, le microbiote est au cœur d’une autre piste de recherche de la part des scientifiques, à savoir l’axe intestin-cerveau. En effet, les preuves d’interactions entre le microbiote et le cerveau se multiplient et l’hypothèse serait que cette connexion, via le nerf vague notamment, joue un rôle dans la physiopathologie de nombreux troubles psychiatriques. Mais reste à savoir quelles familles de bactéries intestinales (lactobacilles, bifidobactéries, streptocoques et lactocoques…) précises sont plus susceptibles d’intervenir dans ces pathologies du système nerveux, sachant selon l’Institut Pasteur que le microbiote intestinal constitue à lui seul le plus grand réservoir de bactéries de l’organisme.
Des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université de Virginie (UVA) semblent apporter une réponse à cette question, car ces derniers affirment avoir découvert comment Lactobacillus, une bactérie aide l'organisme à gérer le stress et peut aider à prévenir la...