“On nous cache quelque chose” : les proches des deux Françaises disparues en Grèce sont sans nouvelles de la police, un mois après

35 jours se sont écoulés depuis que Marie-Pierre Arfel et Françoise Boutteaux n’ont plus donné signe de vie. Disparues le 12 juin 2024 lors d’une randonnée sur l’île de Sikinos, dans les Cyclades grecques, les deux touristes françaises auraient-elles été victimes d’un accident ou de la chaleur écrasante qui régnait alors sur le pays ? Pour leurs proches, c’est impossible : les deux promeneuses de 64 et 73 ans étaient trop expérimentées pour prendre ce genre de risques. Mais alors, qu’a-t-il bien pu arriver à Marie-Pierre Arfel et Françoise Boutteaux ? Malheureusement, leurs familles ne peuvent qu’émettre des hypothèses… car les autorités grecques comme françaises les laissent dans l’ignorance. “Je me sens complètement abandonnée, livrée à moi-même pour trouver des solutions”, déplore Justine Michaux, nièce de Marie-Pierre Arfel, dans les colonnes du Figaro ce lundi 15 juillet 2024.

À ce stade de l’enquête, sans aucune nouvelle de la part de la police ou de la justice, les proches des victimes se posent des questions. “Rien nous dire, laisse penser qu’on nous cache quelque chose”, rapporte Justine, ajoutant : “On aimerait avoir de l’aide. Au moins que le Quai d’Orsay nous tienne au courant, ainsi que le consulat à Athènes.” En effet, la jeune femme a récemment “envoyé deux mails laissés sans réponse” au commissaire chargé de l’enquête en Grèce, avec qui elle avait pourtant longuement échangé à propos du compte Cloud de Marie-Pierre Arfel, qu’elle l’avait aidé à débloquer. “J’ai (...)

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