Cancer du col de l’utérus : 9 cas sur 10 pourraient être évités grâce au dépistage
Dans un communiqué de presse publié le 9 janvier 2025, l’Institut national du cancer (INCa) rappelle un fait essentiel : 9 cas sur 10 de cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce à un dépistage régulier. Ce cancer, responsable de 3 100 nouveaux cas et 770 décès par an en France, est l’un des rares dont le taux de survie à cinq ans continue de diminuer, passant de 66 % en 1990 à 63 % en 2015. Pourtant, des mesures comme le dépistage et la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pourraient considérablement réduire ces chiffres. L’Institut national du cancer insiste sur l’importance de rendre le dépistage accessible aux femmes les plus vulnérables : “L’objectif d’un dépistage régulier est de diagnostiquer, avant tout symptôme, des lésions précancéreuses ou des cancers à un stade précoce et d’augmenter ainsi les chances de guérison”.
Dans son dernier communiqué, l’Institut rappelle que le dépistage joue un rôle crucial dans la prévention et le traitement du cancer du col de l’utérus. En repérant des lésions précancéreuses ou un cancer à un stade précoce, il permet non seulement de réduire la gravité des traitements, mais aussi d’augmenter significativement les chances de guérison.
Entre 25 et 29 ans, le dépistage repose sur un examen “cytologique”, destiné à identifier des cellules anormales, tandis que de 30 à 65 ans, il consiste à rechercher la présence du HPV, principal facteur de risque de ce cancer. Ces examens doivent être réalisés tous les trois à cinq (...)