Cancer du sein : pourquoi et comment bénéficier d'un accompagnement psychologique ?

Cancer le plus fréquent en France et première cause de décès par cancer chez la femme, le cancer du sein se traite aujourd’hui de mieux en mieux. Le taux de survie est de 88 % à 5 ans lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Mais il est aussi synonyme de traitements longs, parfois douloureux, avec des effets secondaires conséquents. Véritable épreuve pour le corps, il a aussi un impact psychologique considérable. “Il y a de plus en plus de psychologues dans les services, que ce soit à l’hôpital public ou dans les cliniques, pour justement accompagner les femmes tout au long de la maladie”, observe Audrey Boudarham, psychologue clinicienne à l'Institut Français du Sein. “Parfois ce sont les femmes qui en font la demande directement, elle ne le font pas toutes, mais parfois la demande vient de la famille ou du personnel du service (oncologue, infirmière etc)”, explique la spécialiste.

Il n’y a aucune obligation de consulter un psychologue et pas de moment idéal pour le faire. “Les femmes ont un travail de deuil à faire et passe par différentes étapes de ce cheminement : choc, déni, colère, tristesse et acceptation. Certaines sont sidérées, et passent du bureau de l’oncologue où elles viennent de recevoir l’annonce de la maladie à mon bureau. D’autres au contraire viennent beaucoup plus tard, parfois après plusieurs mois. Le bon moment est celui où la personne se sent prête et disponible”, explique Audrey Boudarham. Les traitements sont longs et font partie du quotidien de ces femmes (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite