Cannes 2023 – Léa Drucker : « Je n’ai pas tourné un film transgressif »

A l’affiche du nouveau film de Catherine Breillat « L’Eté dernier » présenté en compétition officielle, Léa Drucker est à la fois troublante et bouleversante dans le rôle d’une avocate qui tombe sous le charme du fils de son compagnon. Remportera-t-elle le prix d’interprétation ? Interview.

L’année dernière, Léa Drucker était venue à Cannes présenter « Close » de Lukas Dhont dans lequel elle interprétait le rôle de la mère d’un petit garçon qui avait noué une amitié très forte avec son meilleur ami. C’est à nouveau dans le rôle d’une mère que l’actrice est en compétition dans « L’Eté dernier », le nouveau film de Catherine Breillat que l’on n’avait pas vue à Cannes depuis dix ans. Ce rôle de mère est très particulier car elle noue une relation amoureuse avec le fils de son compagnon. Remake du film danois « Dronningen » (2019) de May el-Thouky, « L’Eté dernier » est une plongée dans les tumultes d’une liaison interdite. « Le scénario m’a transportée tout de suite. Il avait quelque chose à la fois de dangereux et de mystérieux », nous dit l’actrice.

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Léa Drucker, époustouflante

Pour incarner l’adolescent, un débutant, Samuel Kircher, le frère de Paul Kircher, découvert dans « Le Lycéen » de Christophe Honoré et que l’on a vu à Cannes dans « Le Règne animal » de Thomas Cailley. « Samuel a un talent fou, c’était facile de travailler avec lui », nous a confié Léa Drucker. Pudique, l’actrice appréhendait les scènes intimes. Les choix de mise en scène de Catherine Breillat l’ont rassurée, en aucune manière, ils ne sont transgressifs. La caméra de la réalisatrice filme et s’arrête...

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