Cannes 2024 : Coppola déconcerte, le choc Minervini

Nanar ou grand film malade, chef-d’œuvre visionnaire ou soap-opéra indigeste ? « Megalopolis » de Francis Ford Coppola divise la Croisette mais surtout alimente toutes les conversations. Le Maitre était plutôt détendu, quelques minutes avant la montée des marches, jeudi soir. Le Grand Théâtre Lumière lui a d'ailleurs réservé une formidable ovation. Si son dernier film a décontenancé, « Le Parrain » était l’incontestable star de la journée.

Fidèle à son univers rock et déjanté, à son cinéma à la limite du documentaire, Andrea Arnold offre avec « Bird », en compétition, une ode à la jeunesse anglaise pauvre et laissée-pour-compte. Un film capté sur le vif, à la caméra épileptique, aux personnages parfois touchants, sûrement trop nombreux pour émerger d’un film survitaminé, à l’indéniable inventivité mais au rendu trop volontairement brouillon. On est rock ou on ne l’est pas… Fabrice Leclerc

Notre coup de cœur pour « Les Damnés » de Roberto Minervini

Longtemps envisagé pour figurer en compétition officielle, « Les Damnés » de Roberto Minervini en avait toutes les qualités, celles d’un auteur venu du documentaire qui, pour cette fiction, filme l’attente, les silences et les doutes dans un bataillon de soldats, quand la guerre gronde au loin dans un bataillon de soldat. Dépouillé de tout effet de style, sec et sans concession, ce film rêche, à la grammaire cinématographique impressionnante, est une des propositions majeures de ce Festival. Fabrice Leclerc

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