Cannes 2024 : « The Substance » au sommet du gore, l’émotion « En Fanfare »

Du sang et du sperme. La compétition de ce 77e Festival de Cannes a réservé deux films chocs pour cinéphiles avertis.

De retour sur la Croisette, le réalisateur russe Kirill Serebrennikov présentait « Limonov », adaptation du roman d’Emmanuel Carrère consacré au sulfureux écrivain russe. Si la vista derrière la caméra de l’auteur de « Leto » est intacte, avec des plans-séquences insensés et de nombreux morceaux de bravoure, le biopic s’avère beaucoup plus classique que prévu, occultant quelques zones d’ombre pour se concentrer sur la période new-yorkaise d’Édouard Limonov. Dans le rôle-titre, Ben Whishaw est épatant. Yannick Vely

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Film surprise de la compétition, « The Substance » de Coralie Fargeat a tenu toutes ses promesses et même plus encore. Ce conte macabre sur la quête de l’éternelle jeunesse d’une actrice sur le retour (Demi Moore, absolument géniale) débute comme du David Cronenberg période « La Mouche », pour virer au gore façon « Brain Dead » dans un final particulièrement sanglant. Les citations sont nombreuses, le film un peu long mais quel plaisir de redécouvrir le frisson des séances du cinéma-bis de notre adolescence cinéphage. Yannick Vely

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